FESTIVAL LES VENTS DU LEVANT

CHER ULYSSE
FESTIVAL LES VENTS DU LEVANT
DANSE

  • le Vendredi 26 Mars 2010
  • à 20h30

CCN de Grenoble Jean-Claude Gallotta

  • Assistante à la chorégraphie Mathilde Altaraz
  • Musique Strigal
  • Lumières Marie-Christine Soma
  • Costumes Jacques Schiotto et Marion Mercier
  • Espace Jeanne Dard
  • Dramaturgie Claude-Henri Buffard
  • Avec
    - Françoise Bal-Goetz
    - Darrell Davis
    - Ximena Figueroa
    - Marie Fonte
    - Ibrahim Guétissi
    - Mathieu Heyraud
    - Benjamin Houal
    - Yannick Hugron
    - Cécile Renard
    - Thierry Verger
    - Loriane Wagner
    - Béatrice Warrand
    - Jean-Claude Gallotta

Jean-Claude Gallotta, danseur et chorégraphe, est directeur du Centre chorégraphique national de Grenoble. Auteur d’une cinquantaine de chorégraphies, il est depuis le début des années 1980 l’un des plus importants représentants de la nouvelle danse française.

En 1981, Gallotta crée sa pièce fondatrice Ulysse qui deviendra une pierre majeure de la nouvelle chorégraphie française. Avec Ulysse, il crée blanc sur blanc – décors, sol, costumes, une danse énergique, faite de mouvements de pieds rapides, de petits pas prenant progressivement de l’amplitude dans les grands mouvements d’ensembles latéraux, devenus caractéristiques de son travail chorégraphique.

Gallotta va rechorégraphier tous les dix ans environ cette oeuvre déclarant revisiter ses pièces pour éviter de les voir mourir, et en donner de nombreuses versions variant tant sur le plan musical que des interprètes (notamment avec des enfants et des danseurs séniors).
La pièce fut reprise en 1993, en 2001 à l’Opéra de Paris, la revoici en 2007, toujours la même et inévitablement autre. Parce qu’en un quart de siècle, le monde a tourné dix mille fois sur luimême, et pas toujours rond.

La danse ne peut plus y répondre par sa seule beauté, par sa seule innocence. Cet Ulysse a donc traversé les deux dernières décennies comme l’Ulysse d’Homère a traversé les mers.
Dans Cher Ulysse, il n’est pas dit que le monde ne reconnaît pas l’homme qui revient, il est dit au contraire que c’est le revenant qui ne reconnaît pas le monde. Ce cher Ulysse-là a changé mais le monde qu’il avait laissé avant de partir a changé plus encore. Sans doute un peu d’innocence a-t-elle été perdue en chemin, mais la beauté de cet Ulysse comme celle de la danse de Gallotta perdure, elle a seulement changé de visage.
Gallotta continue de travailler au réenchantement du monde et sur scène ses danseurs continuent de s’envoler.

Le résultat est tout simplement magnifique car il émane de ce spectacle une tension constante entre des sentiments à la fois essentiels et contradictoires, un mélange de joie et de tristesse, d’espoir et de désespoir, d’énergie et de fragilité qui nous émeut profondément.
Dauphiné Libéré


Stage de danse contemporaine
avec Darell Davis, assistant
de Jean-Claude Gallotta,

  • le samedi 20 mars de 14 h à 18 h
  • et le dimanche 21 mars de 13 h à 17 h
    Au théâtre, salle Lily Pons
    niveau avancé
Posté le 26 mars 2010