CONCERT SYMPHONIQUE

CHOREGIES D’ORANGE

13,00 € à 65,00 €

CONCERT SYMPHONIQUE
CHOREGIES D’ORANGE
Musique classique

  • le 06/08/2010
  • à 21h30

Billets ni repris, ni échangés. Justificatifs demandés sur place pour les tarifs étud.- de 25ans & jeunes - de 18ans. Renseignements (notamment distribution) non contractuels.

  • Direction musicale Kwamé Ryan*
  • Soliste Fazil Say*, piano

Programme

Tchaïkovski

  • Concerto n°1, pour piano et orchestre, en si bémol mineur, opus 23
  • Symphonie n°6, en si mineur, opus 74 (dite « Pathétique »)
  • Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine

* Pour la première fois aux Chorégies

"Consacré à Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893), le plus romantique des compositeurs russes, le concert symphonique de cette saison 2010 voit inscrit à son programme deux des œuvres parmi les plus célèbres du compositeur. D’abord, le fameux Premier Concerto pour piano en si bémol mineur qui fut créé à Boston en 1875 sous les doigts du pianiste et chef d’orchestre Hans von Bulow. A la différence de Liszt qui le précéda ou de Rachmaninov qui lui succéda, Tchaïkovski, bon pianiste, ne connut pas, volontairement, une carrière de concertiste, alors même qu’il avait écrit ce concerto à son intention. S’articulant en trois mouvements contrastés, c’est là une pièce brillante, mettant en œuvre une technique d’une grande complexité, exigeant de l’interprète une virtuosité exceptionnelle, ce qui lui valut d’abord les critiques acerbes du pianiste virtuose Nikolaï Rubinstein, qui s’en fit pourtant un des plus ardents défenseurs : un orchestre chatoyant, des éléments puisés dans le folklore, un lyrisme exacerbé, un piano étincelant, font de ce concerto l’un des plus prisés du grand public. Dix-huit ans plus tard, en octobre 1893, était créée à Saint-Pétersbourg la Sixième et ultime Symphonie de Tchaïkovski. Dédiée à son neveu Vladimir Davydov, elle laissa le public quelque peu interloqué, sans doute du fait que le compositeur au pupitre ne sut pas la mettre en valeur, car trois semaines plus tard, elle connut, sous la direction du chef Napravnik, un franc succès que ne put apprécier Tchaïkovski qui s’était suicidé peu avant. On peut voir dans cette symphonie, dite « Pathétique », une sorte d’autoportrait du musicien avec un premier mouvement dramatique, un second qui contraste avec celui-ci en une valse toute d’élégance, au sein de laquelle toutefois une certaine angoisse se fait jour. Le troisième mouvement est un scherzo plein de vie, volontariste à bien des égards, qui s’oppose au quatrième mouvement, un requiem résigné et prémonitoire, Adagio lamentoso. Une orchestration brillante et profonde est la marque du compositeur, où les bois et les cuivres dialoguent constamment avec les cordes lors d’allers et retours haletants".
- Philippe Gut -

Posté le 6 août 2010