Née en 1914 mais bien opérée, Clémentine Célarié
rêvait d’être… diaphane, mais elle est saltimbanque.

Ses voyages entre cinéma, théâtre et télé la mènent aujourd’hui au Théâtre du Chien qui Fume, toute seule…

« Le public a toujours été comme une sorte de copain que je croise dans la rue et qui me donne l’impression qu’on se connaît depuis toujours… et qu’il m’aime.

En tout cas, c’est comme ça que je le prends… Je le vois comme une seule et unique personne. Un pote qui peut me sortir des pires cafards au détour d’un rayon d’une grande surface où on s’installe 10 minutes pour faire la conversation…Mais on n’a jamais le temps de se voir vraiment, alors j’ai fait un spectacle pour qu’on passe un moment ensemble…

Lui et moi toute seule… Un peu comme un rendez-vous amoureux…Je suis très possessive et s’enfermer dans un théâtre pour faire connaissance, pour moi, il n’y a pas mieux…
Je lui raconte tous mes secrets, les plus dingues et les plus honteux, y’a qu’à lui que je peux dire certaines choses, ma façon de voir l’amour (les dégâts que ça
peut faire), d’endosser le rôle de « femme » ou
d’ « actrice », tout ce qu’on m’a empêché de faire, qu’on m’a forcé à faire, tout mon bordel, mes fiancés, mes
jalousies, et puis tout de même quelques attractions :
acrobaties, galipettes et noir musclé !

Bref on se découvre… et plus si affinités ! »
« Ce spectacle n’aurait pas existé sans mes parents, mes enfants, et Madame Sans Gêne. »

Clémentine Célarié