Mise en scène : Akel Akian

Scénographie : Max Schoendorff

Avec Yann Roussier, Carole Errante, Jean-Michel Bayard, Hélène Milano, Lionel Briand, Philippe Levy, Elise Durel

George Dandin, riche paysan, a voulu s’élever au-dessus de sa condition en épousant la fille d’un gentilhomme ruiné, Angélique de Sotenville. En rachetant leur dette, il a gagné le droit de transformer son nom en « de la Dandinière », mais sa belle famille persiste à lui faire sentir l’infériorité de sa naissance. Quant à sa jeune femme, mariée contre son gré, elle se console en flirtant avec Clitandre, un gentilhomme des environs. Son mari tient à la surprendre en flagrant délit et à en prendre à témoins ses beaux-parents dans l’espoir d’y retrouver un peu de fierté. Mais la rusée parvient à rester irréprochable aux yeux de tous….

Cette comédie en trois actes et en prose fut commandée par Louis XIV pour être jouée le 18 juillet 1668 à Versailles, à l’occasion des fêtes données pour célébrer le traité d’Aix la Chapelle, qui rattacha la Flandre à la France. Lully fut chargé d’en composer les intermèdes musicaux. Cette comédie développe un thème traditionnel de la farce française et italienne, la mésalliance entre la roture et la noblesse, sujet déjà traité à ses débuts par Molière dans « La Jalousie du Barbouillé »