THEATRE DE L’ARCHEVECHE
Place de l’archevéché
13100 AIX-EN-PROVENCE
LA TRAVIATA
FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE 2011
Opéra
les 06, 08, 09, 12, 16, 18, 20, 22 et 24/07/2011
à 21h30
à 22h00 - le 14 Juillet
Durée : 2h40 entracte compris
Spectacle en italien surtitré en français
• Verdi : La Traviata
Opéra en trois actes sur un livret de Francesco Maria Piave d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils. Créé le 6 mars 1853 au Théâtre de la Fenice de Venise
Direction musicale Louis Langrée
Mise en scène Jean-François Sivadier
Violetta Valéry (6, 9, 12, 16, 20, 24 juillet) Natalie Dessay
Violetta Valéry (8, 14, 18, 22 juillet) Irina Lungu
Giorgio Germont Ludovic Tézier
Alfredo Germont (6, 9, 12, 14, 16, 20, 22, 24 juillet) Charles Castronovo
Alfredo Germont (8, 18 juillet) Fabrizio Mercurio
Annina Adelina Scarabelli
Flora Bervoix Silvia de La Muela
Gastone de Letorière Manuel Nunez Camelino
Barone Douphol Kostas Smoriginas
Marchese d’Obigny Andrea Mastroni
Dottor Grenvil Maurizio Lo Piccolo
Chœur Estonian Philharmonic Chamber Choir
Orchestre London Symphony Orchestra
« Evidemment elle est foudroyée par la mort mais l’amour lui fait le même effet […]
Pourquoi voulez-vous qu’on la pleure absolument son dernier mot est « gioia »
Peut-être que le public ne retiendra que ça
Le ravissement de la Traviata dans la mort
Le vacarme de la lumière sous son crâne
L’insoutenable pureté de cette joie
L’orgueilleuse vérité de l’opéra »
- Jean-François Sivadier, Italienne avec orchestre, 1996 -
De Marie Duplessis à Marguerite Gautier puis à Violetta Valéry, il y a la distance qui sépare la vie réelle de l’œuvre d’art ou le fait-divers du mythe. Une distance qui commence avec un pseudonyme (Marie Duplessis s’appelait en réalité Alphonsine Plessis), qui passe par un surnom fictif (la fameuse « Dame aux camélias ») et qui débouche sur un substantif aussi chantant que tranchant : la Traviata. Littéralement : « la dévoyée », celle qui est sortie de la voie toute tracée des conventions sociales et des hypocrisies bourgeoises. Soit la courtisane qui fait à la fois trembler et fantasmer le XIXe siècle. Désignant par ce titre un opéra qui reprend le canevas d’Alexandre Dumas fils, Verdi et son librettiste Piave ont produit le mélodrame absolu, celui de la courtisane victime de l’amour vrai. Son destin tragique se dessine à travers une partition toute en chauds-froids irrésistibles, toasts insouciants, duos déchirants et lyriques élégies.
Sous réserve de modifications