LE VERFUGBAR AUX ENFERS

THEATRE CONTEMPORAIN

15,80 €

LE VERFUGBAR AUX ENFERS
Théâtre Contemporain

  • le 16/03/2011
  • à 20h30

• Tragi-comédie en forme de revue écrite au camp de concentration de Ravensbrück

  • De Germaine Tillion
  • Mise en scène : Danielle Stéfan
  • Dramaturgie : Dominique Chevé
  • Arrangements musicaux : Alain Aubin
  • Scénographie : Christian Geschvindermann
  • Costumes : Virginie Bréger
  • Création lumière : Jean-Luc Martinez
    Comédiennes-Chanteuses
  • Frédérique Souloumiac
  • Amandine Buixeda
  • Marie-Ange Jannuccillo
  • Alice Mora
  • Elisabeth Moreau
  • Henriette Nhung Pertus
  • Murielle Tomao
    Musiciennes
  • Aurélie Lombard (accordéon)
  • Magali Braconnot (violon)
  • Cie Trafic d’Arts II, Aix-en-Provence
  • Production “femmes et résistances” (Trafic d’arts II, Nuits blanches en compagnie, Léda Atomica Musique), co-production : Théâtre du Gyptis, 3bisf,. projet soutenu par la Ville de Marseille, la Ville d’Aix-en-Provence, la Conseil général 13 et l’association des amis de Germaine Tillion.

“Le Verfügbar aux Enfers, œuvre rédigée en octobre 1944 dans l’un des pires camps qui soit, celui de Ravensbrück, tout en décrivant fidèlement les conditions de vie des détenues, prend une forme insolite : c’est une opérette où les dialogues cocasses sont entrecoupés de danses et de chansonnettes, calquées sur des mélodies que tout le monde à cette époque sait fredonner - chansons populaires, airs d’opéra ou marches militaires… Rires et larmes, fantaisie et analyse fouillée se trouvent inextricablement mêlés.”
- Tzvetan Todorov -

Conçue véritablement comme une opérette, Le Verfügbar aux Enfers alterne dialogues parlés, numéros chantés et numéros chorégraphiques. La musique a pour spécificité d’être empruntée à des répertoires préexistants faisant partie de la mémoire collective des déportées françaises qui entouraient Germaine Tillion à Ravensbrück. La plupart des airs font sens immédiatement, soit par leur titre soit par leurs paroles initiales, mais le parti pris a été de réécrire les paroles. C’est toujours dans le but d’accentuer la dérision, l’ironie ou de réveiller l’espoir collectif.
C’est « sur l’air de … » que ces musiques apparaissent dans le manuscrit, comme se construisent beaucoup de vaudevilles ou de revues depuis le XIXè siècle. Germaine Tillion avait baigné dans un milieu mélomane, mais elle a glané auprès des autres les différents styles musicaux qui vont construire la « partition ». L’éclectisme de ce répertoire reflète la diversité sociale de la population concentrationnaire.

Posté le 16 mars 2011