LUCA MERLINI

ON A TOUS QUELQUE CHOSE DE L’ESCARGOT

Il existe des architectes qui comptent pour leurs architectures imaginaires : celles de Luca Merlini résultent d’une
recherche de l’ordre caché des mondes qui nous entourent. Ainsi des projets naissent et n’existent que « par l’envie de
mettre sur le papier ces recherches ». Pourtant leur vie ne s’arrête pas là, ils nourrissent les réalisations de LM (1), et
au-delà, l’imaginaire collectif des architectes, des étudiants et des lecteurs de ses contes urbains.

Réaliser une série de 12 gares, imaginer l’Expo 02, concevoir 3 boutiques, créer 1 micro extension de villa, construire
3 stations de métro, inventer 1 passerelle au-dessus d’une gare sont autant de réalités qui puisent dans ces
architectures imaginaires.

Cette exposition ouvre ainsi les portes d’un univers étonnant - rarement montré - qui se décline dans une production
imposante de dessins, de maquettes et de mots. Les réalisations, présentées en alternance avec les recherches et les
projets imaginaires démontrent que « certains bâtiments sont les enfants naturels d’architectures de papier. »
L’ensemble nous rappelle que l’architecture est aussi une façon de questionner le monde pour y trouver sa place et
que le rôle de l’architecte peut être aussi « énorme que dérisoire ».

Posté le 18 février 2007