La rade de Toulon, abri des flottes de la Méditerranée

La presqu’île de Saint-Mandrier est presque totalement vouée à la Marine nationale. Cet état est lié à une longue histoire au cours de laquelle la rade de Toulon servit d’abri et de base aux flottes parcourant la Méditerranée, celle de Rome au 2e siècle, celle de Charles Quint renforcée par l’escadre d’Andrea Doria, celle de François Ier de son allié barbaresque Barberousse.

Aussi, dès le 16 e siècle, Toulon s’équipe-t-il d’un arsenal qui devient le port d’attache des galères royales.

Toulon lieu haut en couleur ! C’est dans la prise de celte ville que s’illustra le jeune Napoléon Bonaparte en 1793, c’est de là que partirent les forces françaises sur le Front d’Orient pendant la première guerre mondiale, c’est là que Ia flotte française se saborda en 1942 plutôt que de tomber aux mains de l’armée allemande.

À Saint-Mandrier, dés le 17e siècle, un hôpital fut construit pour recevoir les marins et les forçats, malades et contagieux, de retour des colonies.

Au 20e siècle, l’hôpital militaire Saint-Anne de Toulon accueillit les marins malades et l’ancien hôpital devint l’Ecole des Mécaniciens de la Flotte en, 1937.

À partir de 1971, un grand Centre d’Instruction militaire navale regroupa plusieurs spécialités, notamment celles de détecteur, de radariste, d’électricien d’armes...

Une Base aéronavale d’hélicoptères et une école de plongée complètent le dispositif ; cette dernière forme des corps d’élite de la Marine nationale, dont les plongeurs-démineurs et les nageurs de combat du commando Hubert.

Posté le 13 mai 2000