Makali, la génération montante régale le Gaou

Ils viennent d’Avignon. Ils sont six, jeunes, sympas et surtout talentueux.
Armelle Ita (chant, clarinette et auteure), Andréa Papi (guitare et chœurs), Barnabé Saïd-Albert (chant, guitare et auteur), Audrey Saturi (violoncelle), Cleps Puig (basse et contrebasse), Nico Rew (batterie et percussions) forment le groupe Makali.
Leur musique poétique, fraiche et entrainante est teintée de swing, folk et reggae.

Ils ont des choses à dire et ils le disent bien. C’est la deuxième fois qu’ils viennent se produire sur l’île du Gaou et ils ont fait l’unanimité parmi la foule qui a chaudement applaudi leur prestation.
J’espère qu’on les reverra bientôt et souvent. Que les éléphants de la musique fassent de la place ! La relève de la chanson française est assurée.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Le groupe s’est formé au départ avec Armelle, Barnabé et Andréa. Nous avons démarré en nous produisant dans des bars et des petits endroits. Audrey, Cleps et Nico nous ont rejoint plus tard. Cela fait six ans que le groupe fonctionne.

Qui compose votre musique, est-ce un effort de groupe ou de l’un de vous en particulier ?
Nous donnons tous notre avis, mais c’est Armelle et Barnabé qui écrivent et composent toutes nos chansons.

Quel est le style de votre musique ?
Notre musique est variée, nous n’avons pas de style particulier, mais on peut dire qu’elle est influencée par le swing, le rock et le reggae.

Il y a-t-il un style commun à vous tous ?
Je dirais le reggae.

Quels ont été vos plus gros succès ?
Nous avons fait les premières parties de Dobé, Gnahoré, Susheela Raman, MIG, Jacques Higelin, Anaïs, Yannick Noah. Nous sommes déjà venus jouer sur l’île du Gaou, il y a trois ans, avec Raphaël. Trois titres de notre musique font parties de la bande originale du film de Ridley Scott « A Good Year » avec Russel Crowe et Marion Cotillard.

La loi Hadopi est un sujet d’actualité, qu’en pensez-vous ?
Ca ne va servir à rien. L’industrie a changé. Les grosses maisons de disque n’ont pas suivi le mouvement alors elles ont un manque à gagner. Elles essayent de le récupérer par tous les moyens. Ce n’est pas en criminalisant les gens qu’elles résoudront leurs problèmes.

Quelle est la signification du mot « Makali » ?
Makali est une anagramme du lot « kalima » qui veut dire « parole » en arabe.

Posté le 21 juillet 2009