Nicolas Guilbert, Animaux & Compagnie

entrée libre

Animaux et Compagnie
Nicolas Guilbert

Exposition du 12 juin au 6 septembre 2009
Vernissage Jeudi 11 juin
dans le cadre de la manifestation Ouverture

Le "petit" Musée de la Photographie André Villers auquel nous sommes très attachés permet à chacun de ses visiteurs d’élargir sa vision du monde, quand celui-ci est parcouru par l’œil avisé d’un photographe.

Grâce à l’exposition estivale de Nicolas Guilbert, comme souvent avec la photographie, nous partons en voyage et découvrons que le spectacle de la vie peut s’avérer facétieux.

En quelques clichés, est exploré le rapport entre les animaux : homo sapiens que l’on place en haut de la pyramide de la chaîne alimentaire et de l’intelligence et les autres, ceux qu’il côtoie, dont il s’occupe souvent amoureusement, parfois cruellement.

L’histoire de l’humanité est intimement liée à celle des animaux. Le développement des sociétés au néolithique a connu un bond en avant à partir du moment où s’est amorcée la domestication. Le chasseur est devenu éleveur, il a commencé à accumuler des richesses. La révolution était en marche.

Bien avant que ne n’échafaudent nos légendes urbaines, le mythe était fortement présent dans toutes les civilisations. Combien d’animaux ont-ils peuplé l’imaginaire de nos ancêtres avec ces créatures mi-hommes, mi-chevaux (les centaures) ; mi-homme, mi-taureau (le Minotaure dont s’est accaparé Picasso) ; Horus et sa tête de faucon ; King-Kong dans notre moderne mythologie.

Aussi, le rapport aux animaux diffère-t-il entre les pays et caractérise bien souvent ces derniers. La vache est sacrée et intouchable en Inde, elle procure de sacrés bons steaks ailleurs. Il en est de même pour le chien, objet d’attentions qui frôlent le ridicule :
soins psychologiques et soins de beauté, accessoires hors de prix et prestations incongrues sont régulièrement au menu de certaines émissions à sensation. De fait, les chiens sont également au menu de certains restaurants asiatiques. Ce qui est insupportable pour les uns devient délicieux pour d’autres : question de latitude, d’histoire, de nécessité aussi…

Des latitudes, Nicolas Guilbert en a parcourues plus d’une. En plusieurs coins de la planète, Nicolas Guilbert a posé son objectif.

Son propos, est avant tout d’observer le moment décisif de la rencontre entre l’animalité et l’humanité : celle de l’homme avec l’animal, celle de l’animal avec les réalisations humaines. Les monuments délimitent les nouvelles aires d’évolution, auxquelles les animaux s’adaptent, ils constituent également les structures de l’image du photographe qui sait parfaitement exploiter leurs lignes de forces. Observer la ville, c’est souvent regarder en l’air et bien souvent visionner la valse des volatiles dont l’agilité tranche avec le hiératisme architectural.

Il montre combien l’animal est ancré en chacun de nous, fait partie de notre quotidien, aiguise notre curiosité et alimente notre fascination. Il montre aussi par le noir et blanc, combien l’humanité peut se transcrire à travers chaque animal et donne de ce simple fait, des couleurs nouvelles à notre regard.

Musée de la Photographie André Villers
Porte Sarrazine
06 250 Mougins
Tel : 04 93 75 85 67
museephoto@villedemougins.com

Ouverture
Du lundi au vendredi 10h / 18h
Week-ends et jours fériés : 11h / 18h
Juillet – Août : Ouvert tous les jours de 10h à 20h.

Posté le 11 juin 2009