Patrick Garnier

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Si je peins, c’est pour voir à travers la surface, pour sortir du dédale des sensations, pour tenir l’esprit du monde et voir la Réalité comme on concentre le suc d’une fleur pour en faire un parfum plus présent que la fleur elle-même. A l’étonnement du regard face au désordre de la nature, doit correspondre le mystère de la création ; attendre de soi ce qu’on ignore, accepter l’inconnu, la perte, le non sens, l’absence, pour que naisse dans la toile l’évidence.

Patrick Garnier

Posté le 11 avril 2014