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Justine MERCIER est chargée de communication de projets culturels.
Elle vit & travaille à Marseille. Elle anime le blog "Lifeproof, tous les chemins mènent à l’art contemporain". (www.lifeproof.fr)
"Je me réjouis de réunir chez artmandat, les œoeuvres de Laurence De Leersnyder et de Jérémie Delhome, car je cultive comme eux, le goût d’une certaine insouciance. J’aime leur rapport humble à la matière, avec laquelle ils jouent jusqu’à trouver un équilibre serein. J’aime sentir l’art, comme une respiration dans notre vie. Les anciennes tanneries de Barjols, offrent tout loisir à l’imaginaire de se déployer dans l’espace d’exposition soudain animé par l’intervention des artistes. Curieux intérêt universel pour la peinture et la sculpture. Pas de prétentions sur l’objectif fondamental de cette rencontre. Une belle exposition. Une récréation qui dure."

Laurence DE LEERSNYDER vit et travaille à Paris.
(Résidence chez artmandat en mai 2009.)
"Pour cette exposition, j’ai été confrontée à un espace qui ne s’offrait pas à moi lisse et blanc mais au contraire rugueux et organique, suintant. De la matière vivante accrochée aux parois. Une sculpture naturelle à l’échelle 1 qui excluait toutes les miennes. J’ai donc pris le contrepied en choisissant d’utiliser une matière synthétique et industrielle. Tendu au maximum au-dessus du sol, qu’il fait du même coup disparaître, le lycra s’anime de formes qui tour à tour l’étirent ou le lestent. À l’étage, le choix de la sculpture exposée joue sur la dichotomie présente dans la spatialité du lieu et instaure un dialogue entre les deux niveaux d’exposition. "

Jérémie DELHOME vit et travaille entre Paris & Marseille.
(En partenariat avec la galerie Mourlot, Marseille).
"Une montagne est un paysage vertical. Outre l’aspect affectif qu’il diffuse, on reconnaîtra dans ce paysage bon nombre de caractéristiques pouvant faire écho avec une certaine idée de la peinture. Le point de vue est souvent donné avec un léger plongé, laissant penser que l’on se trouve en hauteur par rapport à ce qui est vu. Peut-être sur une autre montagne, en face, intégré dans un paysage qui nous dépasse et toujours mis à distance de ce que l’on voit. Il n’y a que la montagne qui est présente, soustraite du reste du paysage. On ne sait pas si c’est l’objet ou le mot montagne qui est représenté. La frontière entre deux espaces opposés, voisins et complémentaires joue un rôle important, elle est définie de façon plus ou moins brutale ou sensible faisant résonner les caractéristiques de chacun."

Posté le 30 mai 2009