Sur les paquets de Camels

Sur les paquets de Camels, est dessinée une bête que on sait pas si c’est un chameau ou un dromadaire.
La bête ressemble à un cheval, avec un certain nombre de bosses sur son dos.
C’est en tout cas un camélidé, c’est sur.
Précisons que les camélidés regroupent les chameaux, les dromadaires et les lamas.
Mais, comment les différencier ?
Qui à une bosse, deux bosses, trois bosses ou zéro bosses ?

Une copine m’a expliqué le truc.
Tout se joue avec le nombre de syllabes.
Tu prends le chameau, par exemple, ça fait deux syllabes : "cha" et "meau", et t’as deux bosses !
Si on étend cette logique aux autres camélidés, on voit que :

Le dromadaire : trois syllabes, "dro" "ma" et "daire". Les dromadaires ont donc trois bosses.
Le lama : deux syllabes, "la" et "ma". Le lama a deux bosses, c’est donc un chameau, ce con.
Pourquoi a-t-il un autre nom ? Par pédantisme probablement. A l’image de certains descendants de certains hominidés descendus des arbres, il a dû s’autoproclamer intellectuel.
Le chien : une syllabe, "chien".
Le chien à une bosse

A ce stade de cette étude zoologique imparable, je vous entend déjà rétorquer : "Alors, et les animaux qui n’ont pas de bosses, c’est des quoi ?"
Je vous réponds sans hésitation : pas de bosse, pas de syllabe.
Deux possibilités s’offrent à nous.
1°/ : Ces animaux n’existent pas.
2°/ : Ces animaux existent, mais on peut pas prononcer leur nom, faute de syllabe à prononcer.
On peut néanmoins écrire ( la preuve, je l’ais fait ) que :
Le " " : zéro syllabe, " "
Le " " n’a pas de bosse, et il ne s’en porte pas plus mal pour autant.

Vous l’aurez compris ( est-ce utile de vous le préciser ? je m’en excuse. ), la logique transcendentale de cette étude inattendue est dans le concept de "syllabe".

Le mot "syllabe", est constitué de deux syllabes, "sy" et "labbe".
Le concept ultime de syllabe est inversement proportionnel au concept de lessive.

Je m’explique, et là, c’est nécessaire.
Blanc, je sais ce que c’est = une syllabe, je sais ce que c’est.
Moins blanc que blanc, c’est gris clair = plus qu’une syllabe, c’est deux syllabes.
Plus blanc que blanc, c’est nouveau.( une couleur invisible ) = moins qu’une syllabe, c’est nouveau ( un mot impronomçable )
Et c’est pas parce que les humains ne peuvent pas voir une couleur ( comme l’ultraviolet ) que la couleur n’existe pas. Y’a pas de raison que des entités biologiques habitant autour de l’étoile double Dagonis, sise à 54 années lumières de la Terre, sur une planète deux fois et demis plus grosse que la Terre, dont l’année est l’équivalent à un mois terrestre (les dagoniens diraient qu’une année terrestre dure douze ans ) que les dites entités ne pourraient pas prononcer des mots sans syllabe. Si tant est qu’ils parlent.
Peut-être que ces créatures communiquent en émettant des rayons lumineux, allez savoir.
Si ça se trouve, ils communiquent même pas.

Pour conclure, arrangez-vous avec cette étude aléatoirement neuromythocondriale si vous pouvez, moi je peux plus.
Moralité immanente : Oussama "Ben" "la" "den" a combien de bosses ?

Oliv, "O" "liv", chameau.

Posté le 27 janvier 2002