TOUT LES ALGERIENS SONT DES MECANICIENS
Théâtre contemporain

• le 11/12/2009
• à 20h30

Présentation histoire : Un bidonville dans la périphérie d’Alger, une terrasse ensoleillée, du linge qui prend l’air en attendant l’arrivée de la manne hydraulique, des antennes paraboliques, une trottinette, une douche au compte-gouttes et un couple qui devise sur l’état général du pays.

Salim et Shéhérazade, sa femme, qui font partie de la classe moyenne paupérisée, passent en revue de façon drolatique, absurde ou émouvante les diffi cultés de leur vie quotidienne. Ils s’amusent aussi à délirer sur les moeurs sociopolitiques d’une société qui se met à ressembler étrangement à toutes les autres. Leur propos rude ou ironique ne fait que nous révéler la palette de l’humour salvateur que les Algériens comme tous les humains qui ne se prennent pas au sérieux, pratiquent avec délice, jubilation et sans retenue.

Fellag raconte avec un esprit aussi délié que malicieux la manière dont ses compatriotes ont hissé le bricolage et la débrouille au rang d’arts majeurs. Il est accompagné par Marianne Epin.

Il y a là une très belle complicité qui enchante Fellag glisse d’une histoire à l’autre avec la légèreté de la vie qui passe. Le charme piquant et la vivacité de Marianne Epin lui permet de passer au duo avec bonheur. Du comique de qualité, sans une once de vulgarité ni de démagogie avec une grâce teintée de mélancolie.