Tiken Jah Fakoly entre en scène

Samedi 19 juillet, île du Gaou, il est 22 h et Tiken Jah Fakoly (TKJ) entre en scène ;

NNEKA chanteuse nigériane et le ZION TRAIN (groupe qui nourrit son reggae d’un peu de son électronique) ont bien rassemblé la foule ; et le concert peut commencer.

L’artiste engagé peut faire passer son message par ses discussions, ses textes et sa musique.

Ce chanteur a dû quitter sa Côte d’Ivoire natale en 2002 en direction du Mali, où il séjourne depuis.
Cet artiste musicien n’a pourtant la carte d’aucun parti politique.
TKJ s’est tout simplement immiscé dans ce domaine à travers ses chansons, à l’exemple de ses opus "Coup de gueule" ou "Françafrique".

Un vrai artiste engagé : ses textes, son flot déchirent, TKJ défend la vérité (sa vérité), ce qui lui fait rencontrer beaucoup d’obstacles. Subissant les insultes des politiciens plein d’arrogance, il n’oublie pas les maux de l’Afrique, les défendant avec noblesse et humilité.

Soutenu par la jeunesse africaine pour ses vérités dites à l’encontre des politiciens corrompus qui " bouffent les sous de l’Afrique (Sénégal, Angola, Congo, Zaïre, Côte d(Ivoire, Mali... "

TKJ est un espoir pour les jeunes, il leur donne la force de croire en leur beau continent par eux-mêmes !

" L’Afrique se réveillera par les Africains ", cracher le feu sur les dictats, lui aura coûté sa situation dans son pays, dans d’autres pays africains ; mais en tous cas la jeunesse africaine croit en lui et lui apporte son énorme soutien.TKJ, durant son concert, n’a de cesse de se faire le porte parole d’une Afrique réduite au silence. Son messgae est simple : " un réveil des connaissances pour s’extirper de cette spirale de la fatalité ".

Un discours très fort mais toujours une musicalité et un rythme qui lui sont propres et qui ne l’ont jamais quitté.

TKJ prône l’union de l’Afrique et des Africains, pour se battre contre " les gens " qui profitent des richesses et du peuple de ce continent aux milles merveilles... .

Merci à TKJ pour ce concert très engagé, très joviale où le plaisir s’est mêlé aux réflexions sur l’état de l’Afrique.

Posté le 27 juillet 2008