Les Nuits du MAS

Mas de St Marguerite
Av Pierre Loti - LA GARDE 04 94 08 99 34

Concerts classiques 21h Entrée libre

L ‘Ensemble « Des Equilibres »

Des Équilibres est un ensemble français à géométrie variable, né de la coopération entre musiciens d’orchestres, professeurs de conservatoires, solistes, chambristes, à l’échelon national et international.

Créé en 2006, sous la direction artistique de la violoniste Agnès Pyka, l’ensemble propose aujourd’hui une grande variété de programmes dans des formations diverses, explorant jusque dans ses pages les plus rares le répertoire de la musique de chambre du XVIII° siècle à l’époque contemporaine.

La recherche permanente de répertoire nouveau ou inédit a conduit Des Équilibres à consacrer son premier

enregistrement aux deux quatuors du compositeur d’origine hongroise Sandor Veress, réalisant ainsi la

première mondiale du second de ces ouvrages.

Vendredi 6 juillet
Sextuor à cordes

Avec :

Agnès Pyka, Marie Orenga – Violon
Blandine Leydier, Marie-Anne Hovasse – Alto

Luc Dedreuil, Nesrine Belmokh –Violoncelle

Johannes Brahms / Sextuor à cordes Opus 18 (1860)
Un deuxième mouvement dont le thème hante la mémoire.

Le premier sextuor date de 1860, Brahms a 27 ans. Un premier mouvement Allegretto ma non troppo, forme sonate à trois thèmes, se distingue par la richesse mélodique de ceux-ci et un climat de sérénité lyrique. L’Andante Moderato qui suit est composé d’un thème de marche lente très expressif (ré mineur) et de six variations. Les trois premières modifient le rythme de la marche sans en modifier le caractère, ce que fait la quatrième en passant à un ré majeur éclatant et très expressif. Ré majeur encore pour la musette de la cinquième variation, avant le retour à ré mineur et au caractère initial de la sixième. Suit un Scherzo – Allegro molto dansant, avec en son centre un trio plus populaire dans un climat d’allégresse sereine et lumineuse.

Johannes Brahms / Sextuor à cordes Opus 36 (1865)

Une oeuvre complexe replongeant dans cette nature romantique qui inspire tant le compositeur.

Le deuxième sextuor, de 1864, est moins spontané et son écriture est d’une polyphonie plus chargée. L’Allegro ma non troppo initial présente trois thèmes, et passe d’un climat élégiaque et lyrique à un climat plus mélancolique avant de retrouver le climat initial. Suit un Scherzo – Allegro ma non troppo, plus intermezzo mélodique que scherzo rythmique. Le trio central surprend par sa longueur et sa richesse contrapuntique.... et son thème de valse vive et enjouée. Le Poco adagio qui suit, varie un thème unique mélancolique et rêveur, de complexité croissante mais se maintenant dans le climat initial. De forme hésitant entre la sonate et le rondo, le finale Poco allegro oppose deux thèmes, l’un rythmique et populaire, le second plus mélodique. C’est le caractère du premier qui s’impose progressivement et qui donne le ton de la conclusion.