THEATRE

16€ à 22€

- SALLE MICHEL SIMON -


ANTIGONE
Théâtre

  • du Jeudi 10 au Dimanche 20 Mars 2011
  • à 21h00
  • à 20h00 - Jeudi 10/03/2011
  • à 15h30 - Dimanche 13 et 20/03/2011
  • [Relâche Lundi 14, Mardi 15 et Jeudi 17/03/2011]
  • Durée : 1h40

Reprise

ANTIGONE

  • Sophocle
  • Traduction • Florence Dupont
  • Mise en scène • Paulo Correia

Avec

  • Clément Althaus
  • Félicien Ars-Chauveau
  • Gaële Boghossian
  • Stéphane Kordylas
  • Fabrice Pierre
  • Louise Roch
  • Jacqueline Scalabrini
    Avec la participation exceptionnelle de
  • Bernard-Pierre Donnadieu et de
  • Jean-Baptiste Benoin
  • Lumière • Alexandre Toscani
  • Décor • Jean-Pierre Laporte
  • Costumes • Gaële Boghossian
  • Musique • Clément Althaus
  • Vidéo • Florent Guinle
  • Production • Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d’Azur
  • Avec l’aide • du Fonds d’Insertion des Jeunes Artistes Dramatiques DRAC et Région PACA
  • L’Arche Editeur est éditeur et agent théâtral du texte représenté

L’HISTOIRE
Lorsque Créon accède au trône de Thèbes, il doit d’abord étancher le sang de la guerre civile fratricide qui a ravagé le royaume. Polynice et Etéocle se sont entretués. La malédiction d’Oedipe, leur père, les a finalement rattrapés. Créon veut à tout prix asseoir immédiatement son autorité sur Thèbes en faisant taire tout contre-pouvoir. Après avoir rendu les hommages funéraires au héros Etéocle, il édicte une loi interdisant sous peine de mort d’offrir une sépulture au traître Polynice meneur de la milice rebelle. Son corps est laissé pourrissant aux portes de la cité. Comme une odeur de fin de règne en guise d’ouverture à la tragédie d’Antigone. Elle s’élève contre la volonté de son roi en obéissant aux lois ancestrales du sang qui la poussent à enterrer son frère.

CE QU’ILS EN DISENT
Pourquoi monter Antigone de nos jours ? Pourquoi présenter une énième version de ce texte mythique ? Il n’est pas question ici d’une reconstruction historique. Il n’est pas non plus question de nier la force d’un héritage qui nous construit et nous interroge. Le personnage d’Antigone me touche dans sa tentative de garder le lien entre le monde des morts et celui des vivants, dans un souci de préserver la Communauté. Mon intention est de me pencher sur des enjeux datant de 2000 ans et d’établir le lien qui nous concerne tous, 2000 ans plus tard. Certes ces enjeux ont revêtu d’autres formes mais conservent les mêmes racines. Il s’agit ici de construire notre histoire dans l’Histoire. En ce sens, le choix s’est porté sur une traduction du texte de Sophocle et non sur une adaptation déjà datée dans un contexte historique. Ma recherche théâtrale se situe ici et maintenant. Et s’il est question de nous raconter ici et maintenant c’est aussi à travers un héritage. Qu’avons-nous fait, que faisons-nous et que ferons-nous de notre instinct de communauté, de notre vision de la société ?
Paulo Correia

CE QU’ILS EN PENSENT
Habillés dans un style néo-punk à la "Vivienne Westwood", les comédiens évoluent sur une scène comme un bunker, une cage aux lions... l’enfermant et angoissant repaire de Créon. Sur scène, Créon, magistralement interprété par Fabrice Pierre, fume, se rase, manie avec brio la télécommande qui régit sa vingtaine d’écrans TV. Dans cet Antigone, version rock, le choeur est remplacé par un guitariste, Clément Althaus. Gaële Boghossian, qui joue Antigone, est étonnante de simplicité et véhicule à merveille l’âpreté de la tragédie. Le résultat est grandiloquent.
Armelle Harrouis, Nice-Matin

Paulo Correia, le metteur en scène, se comporte comme un chef d’orchestre et considère texte, lumière, scénographie comme des éléments dont il cherche à faire résonner la couleur, comme on parle de la couleur du son d’un instrument de musique. Les pulsions archaïques du texte de Sophocle et la scénographie de Jean-Pierre Laporte nous enserrent dans un univers proche d’un expressionnisme qui aurait frayé avec l’univers de la bande dessinée. Dans cette Antigone, nous sommes dans le corps, dans le coeur du propos et on nous le propose avec des outils de notre temps.
Jacques Barbarin, Le Patriote - Côte d’Azur

Le spectacle aux multiples transparences enveloppe de ses lumières blafardes, inhospitalières, les folies de Créon et l’obstination rigide d’Antigone. La tragédie est lancée, une tragédie mordue à belles dents par des comédiens très investis, jamais engloutis par les performances techniques omniprésentes. Le spectateur quitte son fauteuil ébranlé.
Jean-Louis Châles, La Semaine des spectacles

DOSSIER DE PRESSE

Location
Tél. 04 93 13 90 90
Sur place, par téléphone ou sur le site www.tnn.fr
Prix des places de 16€ à 22€

Posté le 10 mars 2011