Cambodge, une terre blessée : le regard d’un témoin

Cambodge,une terre blessée le 25 mars et Tanger, ville frontière, le 26 mars

Le mardi 25 mars, à 18h30, en amphi 500.1, à la faculté de Droit de Toulon, Claire Ly, Professeur de philosophie, donnera une conférence intitulée" Cambodge, une terre blessée : le regard d’un témoin"

Avril 1975, les khmers rouges deviennent les maîtres du Cambodge.

Une femme, sa mère et ses deux enfants prennent la route de la Thaïlande. Leur fuite est bientot stoppée par les soldats de Pol Pot. Commence alors un long calvaire : camp de travail à la campagne, exécutions sommaires, endoctrinement des enfants, malnutrition, chasse aux bourgeois et aux intellectuels.
Que peut faire une jeune femme contre la folie génocidaire de soldats et de militants qui ont sciemment décidé d’éliminer les ennemis du peuple ? Les principes de l’éducation cambodgienne fondés sur une certaine conception du bouddhisme enseignent l’impassibilité, " la voie du milieu ", le détachement à l’égard des souffrances endurées. Pourtant, pour survivre Claire Ly ne peut plus taire sa haine et sa révolte. Bousculant ses valeurs ancestrales, elle choisit de demander des comptes au Dieu des Occidentaux. Pourquoi a-t-il permis ces horreurs ?

Mercredi 26 mars à 18h30
A CHATEAUVALLON

TANGER , VILLE FRONTIERE

En collaboration avec le CNCDC, la revue La Pensée de midi,
Le Collège Méditerranéen des Libertés
et
Le Centre Méditerranéen de Communication Audiovisuelle( CMCA)

Programme

Table ronde

Thierry Fabre, Directeur de la revue La pensée de midi- Driss Ksikes, journaliste, écrivain, dramaturge- Michel Péraldi, anthropologue, Directeur du centre Jacques Berque à Rabat- Yasmine Belmahi, journaliste, critique de cinéma.

Projection

TANGER, LE REVE DES BRULEURS
Un documentaire de Leïla Kilani

En mai 1991, l’Espagne, à l’unisson des pays membres du groupe de Schengen, décide de soumettre les ressortissants maghrébins au régime des visas. Depuis, les candidats au départ clandestin – Marocains, Maliens, Sénégalais, Mauritaniens et autres Africains –, affluent massivement et sans discontinuer à Tanger. On les appelle en dialecte marocain les "herraguas", les "brûleurs", ceux qui sont prêts à tout accepter pour partir, prêts à brûler leurs papiers et leur identité, pour faire de ce départ une entreprise irréversible.

Buffet

Posté le 25 mars 2008