Mû par l’humour caractéristique de la culture yiddish auquel s’ajoutent les éclats et le rythme endiablé du cirque catalan, Adrián Schvarzstein consacre le mariage trépidant entre le nouveau cirque et la musique klezmer, jouée avec fougue par l’orchestre. Le résultat en est un spectacle époustouflant mené tambour battant à travers une éclatante et rocambolesque cérémonie de mariage.

Dans un village d’Europe de l’Est, un grand banquet se prépare pour une noce. Les villageois sont enthousiastes et s’affairent ici et là, jonglant, répétant leurs prouesses acrobatiques, absorbés par mille préparatifs à l’approche du grand jour. Au marché, les musiciens s’accordent et la musique klezmer commence ici et là à retentir. Mais comme dans toutes les histoires, des contretemps surgissent, entraînant le public dans une cavalcade de performances et de quiproquos loufoques, un tourbillon de péripéties dynamisé par la danse et la musique… Excessivement entraînant, parfois poignant et nostalgique, le klezmer rythme fêtes et cérémonies juives, riche d’un héritage très métissé nourri des apports tziganes, grecs et balkaniques. La musique donne ici le ton à une succession de numéros riches et passionnés comme l’était le cirque à ses origines, alternant la joie et les pleurs, les grincements de dents et la bonne humeur. Une fantasmagorie circassienne à l’imagination débridée et débordante d’humour, où la virtuosité des funambules et des jongleurs rime avec poésie et émotion. A partager en famille pour le grand plaisir de tous !