THEATRE CONTEMPORAIN

24,00 € à 37,00 €

DESIRE
Théâtre contemporain

  • le 12/03/2011
  • à 20h30

Mise en Scène : Serge Lipszyc

  • Assité de : Judith d’Aleazzo
  • Décors : Charlie Mangel
  • Musique : Sylvain Meyniac
  • Costumes : Emmanuel Peduzzi
  • Lumières : Fabrice Kebour
    Avec
  • Robin Renucci
  • Florence Darel
  • Alicia
  • Jean-Christophe Barc
  • Marianne Giraud
  • Nathalie Krebs
  • Jean-Philippe Puymartin

Odette Cléry, maîtresse du Ministre Montignac, est à la recherche d’un nouveau maître d’hôtel, lorsque se présente Désiré, valet modèle et charmant, muni d’excellents certificats. Elle l’engage à son service... en sachant toutefois qu‘il a été renvoyé de sa dernière place par excès d’empressement envers sa patronne ! Aucune crainte cependant avec Odette : Désiré lui assure qu’elle n‘est pas son type. Et pourtant, alors qu‘ils se trouvent en villégiature à Deauville, le très respectable maître d’hôtel se met à rêver de la jeune femme...

Note d‘intention
Désiré... ou la comédie du désir... et de son refoulement. Désiré est une pièce particulière dans l‘univers de Sacha Guitry. L‘une de ses premières œuvres. Une pièce qui, sous des apparences de légèreté, questionne l‘âme, les sens et, cela est inattendu chez Guitry, le vernis social. L‘auteur connaît bien le monde qu‘il décrit. Il épingle avec justesse les travers du politique et de l‘argent-roi. Désiré est, avant tout, une pièce sur le désir, sur l‘exaspération d‘un désir frustré, une pièce au parfum d‘érotisme latent. Une étrange pièce qui voit un valet aux allures aristocratiques, tomber amoureux d‘une ancienne actrice, maîtresse d‘un Ministre des P et T.

Désiré et Madame sont en mal d‘amour. Ce sont deux personnages déclassés qui vivront à leur insu une passion faite de fantasmes et de rêves, et y renonceront en se sacrifiant à l‘autel du conformisme et du confort social. La langue de Guitry est brillante. Elle semble anodine et faite de bons mots, mais, en réalité, questionne un monde fait de faux-semblants et d‘apparence. J‘ai choisi de situer dans les années 50 l‘action de la pièce.

Elle conserve ainsi un brin de nostalgie et nous apparaît également dans toute sa modernité

Posté le 12 mars 2011