Entre Judite & Banquete, 3 Rêves de Georgette Piéton et quatuor « la Table »

14 à 8 € (réduit avec ticket Euphorico Là-Bas Boléta)

Dans le cadre des Vèmes Rencontres Chorégraphiques d’Automne 3 solos« Entre Judite et Banquete Trois Rêves de Georgette Piéton » et quatuor « la Table » - renseignements 04 94 08 69 48

Piéces écrites offrant une vitrine de la rencontre de Artmacadam et du Grupo X. "La table" Quatre femmes « vident leur sac », interrogent leur quotidien et révèlent leurs univers particuliers, leurs coups durs, coups de cœur, coup de colère, …Une intimité partagée à une table, mémoire matérielle d’une vie quotidienne, seul témoin d’une rencontre troublante de 4 corps, où rêve, réalité, passé, présent, futur, masculin et féminin se confondent et donne à voir une configuration encore inconnue d’un réel possible. Melle Mimi, Suzanne, Melle Carmen, Maria, Judith, Denise, la Mère, la Fille ou Elle, autant de personnages qui animeront les corps de ces femmes comme les fantômes d’un singulier pluriel. Des personnages, emprunts de certaines œuvres de différents auteurs, croiseront le destin de ces femmes. Vous pourriez me demander quelle est la place de l’homme dans tout cela. Vous trouverez peut-être un élément de réponse dans « Le lanceur de couteaux », duo chorégraphique appartenant au triptyque.

"Le lanceur de couteaux "(vidéo) Cette pièce est là, (ré) solution aux deux autres…

"Double I You" (solo) Convoquer son autre, celui qui double le choix, à chaque naissance de mouvements. Il fait partie d’une société, d’un groupe, d’une famille, d’une équipe, d’une bande, d’un collectif, des quadragénaires, d’un couple, des hommes,… Et maintenant il est seul… il fait des choix, dévoile une identité à un instant donné… Il est l’unique cible de la multitude des uns qui construit le soi… ; Il est celui qui convoque la multitude des autres pour reconnaître un moi. Ce solo arrive comme un défi au moment où son aire de danse souffle sur 3 petits points suspendus.

Judite… (solo). « Judite veut pleurer, mais elle n’y arrive pas ! ». C’est un voyage aux symboles et métaphores de la transformation, de la perte, de l’annulation de vie, de la douleur et surtout du sur « montage », conçu à partir des éléments autobiographiques qui révèlent la résistance aux transformations. Edu Oliveira se voue depuis 10 ans aux arts : danse, théâtre et beaux arts. Il célèbre ses 30 ans avec le premier spectacle dont il est l’auteur. Judite est une chenille qui ne veut pas devenir papillon, qui a choisi la position de passivité vers le monde, qui a peur et n’arrive pas à communiquer avec les autres.... Judite…parle sur les hiatus de la vie. Quel est le moment exact de la transformation ? Quand le papillon laisse la chenille ? L’adulte nie l’enfant ? De manière lyrique et poétique, Edu O. nous prend dans ses bras, s’expose de façon simple et crue, nous permet de réévaluer les valeurs en vigueur.

Banquete (solo). Le point de départ pour l’élaboration de la chorégraphie de Clénio Magalhaes a été le mot MANGER. Etudié par des auteurs comme Oswald de Andrade, Freud, João Ubaldo Ribeiro parmi d’autres, ce mot est directement lié dans ce spectacle au sens anthropophagique. Expérimentation sur le rapport entre les gens, ce qu’ils font et disent. C’est une danse spontanée, originale, simple, de fibre et nourrissante : danse simple pour des gens qui mènent une vie simple. Banquete est un spectacle qui se mange cru, avec les mains et il est économique dans la préparation des plats.

Posté le 12 octobre 2007