- SALLE PIERRE BRASSEUR -

JULES ET MARCEL
Théâtre contemporain

• du 11 au 14 Mars 2010
• à 20h30
• à 19h30 - Jeudi 11
• à 15h00 - Dimanche 14
• Durée : 1h10

D’après les correspondances de Raimu et Pagnol

• Adaptation Pierre TRE-HARDY
• Mise en espace Jean-Pierre BERNARD
• Avec
  - Michel Galabru
  - Philippe Caubère
  - Emmanuelle Galabru
  - Jean-Pierre Bernard
• Production Pascal Legros Productions, Théâtre Hébertot - Paris, François de Carsalade - producteur exécutif

L’HISTOIRE
Il s’agit d’une lecture des correspondances entre Raimu et Pagnol. Ces lettres échangées tissent ainsi la toile de leur éternelle amitié, mêlée de mauvaise foi truculente, de fâcheries épiques, d’admiration réciproque, de pudeur, d’humour, de souvenirs, de secrets... et de savoureuses envolées, drôles.

CE QU’ILS EN PENSENT
Deux vieux garnements dont l’amitié va se nourrir de querelles, de disputes, de chicanes, de colères, de froissements, de mots d’auteur. Deux enfants terribles de la Provence qui s’admirent et ne pourront plus se passer l’un de l’autre, sans jamais vouloir donner l’impression de céder à l’autre un pouce de terrain ou d’abdiquer une part d’amour-propre. Marcel Pagnol et Jules Raimu s’écrivent et animent le dialogue magnifique de deux cabots.
- Jean-Claude Raspiengeas, La Croix -

Jules et Marcel, Galabru et Caubère : un régal. Comme ils sont bons, ces deux hommes. L’un, Pagnol, est rompu à l’exercice de l’autorité : c’est un lettré, un professeur, un metteur en scène, un réalisateur. L’autre, Raimu, est un artiste rugueux, instinctif, intuitif. Leur dialogue est épatant. Ils ont de l’esprit. Ils aiment le duel à fleurets non mouchetés. Ils se fâchent parfois. Que serait cette "vraie fausse" correspondance sans les deux interprètes qui en font leur miel ? Deux grands acteurs unis par le goût de la belle ouvrage, une discipline, une modestie et une admiration réciproque que chaque spectateur ressent. C’est vraiment magnifique. Galabru est aussi génial que Raimu. Caubère, si doué et fin, est aussi admiratif que Pagnol. Superbe !
- Armelle Héliot, Le Figaro -

Le projet était alléchant, sa réalisation est un petit bijou. Le découpage de Pierre Tré-Hardy est remarquable. Cela fait du bien d’écouter ces hommes qui s’aimaient, se respectaient, échanger des choses vraies, exagérées, des choses utiles ou futiles. Que dire de Galabru et de Caubère, ces deux monstres sacrés, même s’ils rejettent l’expression ? Ils sont géniaux. Ils se donnent à fond, savent s’effacer pour redonner vie à leurs aînés, tout en laissant transparaître la tendresse et la considération qu’ils ont l’un pour l’autre. Du bonheur !
- Marie-Céline Nivière, Pariscope -

Les deux acteurs se livrent à une sorte de jeu du chat et de la souris affectueux, malicieux mais parfois féroce. Michel Galabru dessine avec gourmandise un Raimu un peu cabot, madré, rond et truculent. Philippe Caubère fait de Pagnol, "le parleur qui écrit", une personnalité plus sobre, plus aiguë et cérébrale.
- Sylviane Bernard-Gresh, Télérama -

Michel Galabru et Philippe Caubère lisent la correspondance de l’acteur, Jules Raimu et de l’écrivain, Marcel Pagnol, qui ont marqué l’histoire du cinéma français. Leurs échanges sont vifs, intelligents, cocasses, toujours respectueux. Si les deux "emmerdeurs" se chamaillent, ils sont liés par une affection indéfectible. Michel Galabru a la gouaille idéale pour servir l’illustre comédien. A ses côtés, Philippe Caubère s’épanouit en lui donnant une réplique qui fleure bon l’accent du Midi.
- Nathalie Simon, Le Figaro -