Salle Pierre Brasseur

LA CHAPELLE EN BRIE
d’Alain Gautré

• du 10 au 12 Décembre 2009
• à 19h30 - Jeudi 10
• à 20h30 - Vendredi 11
• à 15h et 20h30 - Samedi 12
• Durée estimée : 1h45

Création

• Texte et Mise en scène Alain Gautré
• Avec
  - Jean-Pierre Darroussin
  - Patrick Bonnel
  - Pascal Elso
  - Florence Payros
  - Philippe Risler
• Scénographie Alain Gautré, Orazio Trotta
• Lumière Orazio Trotta
• Costumes Catherine Oliveira
• Son Sébastien Trouvé
• Maquillages Céline Fayret
• Direction technique Luc Muscillo
• Coach violon Bruno Girard
• Assistante à la mise en scène Sarah Gautré
• Production Tutti Troppo, Comédie de Picardie, Le Carré - Scène Nationale de Château-Gontier

L’HISTOIRE
Il pleut depuis quarante jours. Seul dans son arche briarde, dans la ferme ancestrale, perdu dans son égoïsme et ses mots croisés, André Cheutié, riche céréalier, maire déchu de La Chapelle-en-Brie, va, en cette nuit de la Toussaint, recevoir la visite inopportune de ses trois frères. Chassés-croisés nocturnes. Haines. Déceptions. Rancoeurs. Quand les secrets remontent à la surface, on s’aperçoit que, dans chaque famille, il y a des cadavres dans les placards.

CE QU’ILS EN DISENT
Quatre frères se retrouvent dans la ferme familiale le jour de la Toussaint. Ils ne se sont plus parlés depuis des lustres, plus ou moins fâchés pour des histoires d’héritage. André, le seul à habiter encore dans la ferme, accueille les trois autres bien malgré lui. C’est Jean-Pierre Darroussin qui interprète cette version contemporaine d’Harpagon. En confrontant sur fond de catastrophe naturelle ces quatre frères que tout oppose, Alain Gautré brosse une satire mordante où, entre humour et fantaisie, il raille la faiblesse d’une humanité souvent inconséquente quand elle n’est pas prête aux pires compromissions.
- Hugues Le Tanneur -
Lorsque la pièce est bonne et que les acteurs sont très bons, tout est beaucoup plus simple. Darroussin est un virtuose, un grand acteur, de ceux qui ont la capacité non seulement de faire croire à un rôle, mais également de l’interpréter en y apportant une touche de poésie personnelle. Et lorsque ces poésies individuelles s’agrègent, le travail du metteur en scène est alors très simple. Il prend la baguette du chef d’orchestre et harmonise l’ensemble. Au risque de me répéter : pour créer du quotidien tout en flirtant avec la démesure, pour faire croire à la réalité tout en la sublimant, il faut surtout, surtout, de grands acteurs.
- Alain Gautré -