LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNE

THEATRE CLASSIQUE

11,75 € à 17,75 €

- SALLE JEAN VIGO -


LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNE
Théâtre Classique

  • le 12/11/2010
  • à 20h00

La mise en scène repose sur l’adaptation très contemporaine de la nouvelle de Victor Hugo. En créant le personnage de Marie, la fille du condamné, 20 ans plus tard, cela nous permet de revivre les dernière heures du condamné par l’intermédiaire d’un personnage plus proche de nous, dans lequel on peut se reconnaître. Le troisième personnage, “l’Autorité”, représentant toutes les figures de l’institution, nous renvoie au comportement souvent déshumanisé de notre société. la scénographie décalée du temps présent de chaque personnage, elle se retrouvant face à une malle ancienne évoquant le siècle de Hugo, alors qu’elle se trouve dans le présent et lui disparu depuis 20 ans évoluant dans une cellule futuriste, nous permet de souligner l’intemporalité du propos de Victore Hugo. Sur scène, la vie circule, va et vient, rit, chante, danse et pleure d’un espace à l’autre. “Elle” est le futur, se projette dans le passé.

C’est l’enfant, l’orpheline sur les traces de ses racines. Le repentir aimerait figer le temps. Stopper l’avance inexorable des jours, des heures, des minutes et des secondes. C’est l’autopsie des derniers instants. La peur, l’espoir, la révolte et la résignation. La révélation de l’acte, la négation de la sentence. Le jugement dernier s’applique sans état d’âme à parfaire sa doctrine au-delà du temps. Seul le résultat compte ! La justice punie. Il lui importe peu de savoir la cause qui fait d’un homme un coupable. Il y a le bien, il y a le mal et le mal doit être châtié. Qu’importe si l’un engendre l’autre. Un concerto à trois voix dont un soupir, sur le texte de Victor Hugo, toujours aussi actuel, dans lequel malgré tout la poésie demeure sans faire oublier la sauvagerie de l’acte. Encore une fois un propos naïf… Oui ! Et alors ?

- Gilles Ikrelef -

Posté le 12 novembre 2010