LES COCOTTES SE SOIGNENT

CAFE-THEATRE

15,75 € à 18,75 €

LES COCOTTES SE SOIGNENT
Café-théâtre

  • du 02 au 19/02/2011
  • du Mercredi au Samedi
  • à 21h00

De et avec Les Cocottes

Trois femmes se croisent régulièrement dans la salle d’attente de leur gynécologue, chacune fréquentant ce cabinet plus que de raison.

De gauche à droite : La Titillée à tendance exhibitionniste adore ces rendez-vous quotidiens qui sont devenus un de ses hobbies. La Frustrée, épouse du médecin, est la secrétaire et décoratrice des lieux. La Pudique, tétanisée par la seule idée de ce rendez-vous, s’enfuit toujours avant celui-ci et tente chaque semaine de vaincre sa peur en revenant.

Ces femmes se connaissent mais ne s’apprécient guère et vont pour la première fois échanger plus de trois mots. Contre toute attente et souvent malgré elles, elles vont se livrer à des aveux plus qu’à des confidences.

Les Cocottes se soignent, certes, mais surtout, les Cocottes nous soignent : avec des textes aux petits oignons, ces trois jeunes femmes dynamiques nous font oublier nos soucis pendant une heure et demie (…) Quand les femmes se confient, ça déménage ! Tout y passe : les maris inconstants, les amants trop pressés, les pères aux abonnés absents, les envies de bébé, les rêves de petites filles et les désillusions de femmes, bref, la vie, tout simplement.

Rien de bien original, direz-vous. Eh bien si ! Dire les petits riens de la vie n’est pas en soi original, mais ce qui l’est à coup sûr, c’est la façon dont ces trois comédiennes en parlent. Leurs textes sont drôles et, surtout, ils sont joliment mis en musique. Car, ces cocottes-là sont, en plus, musiciennes ! (…) Passant de l’humour le plus léger à une ironie relativement grinçante parfois, elles enchaînent les chansonnettes avec aisance. (…) C’en est trop, nous sommes séduits.

Le spectacle va, en effet, crescendo : les airs sont de plus en plus entraînants et les paroles de plus en plus profondes et intimes. A mesure que les voix montent en puissance, les corps se libèrent et se déchaînent eux aussi (…)Alors, si vous êtes un peu déprimés, allez vous faire soigner chez Lulu, sur la colline. Là-haut, le chant des Cocottes n’a rien à voir avec celui des sirènes ; c’est une thérapie par le rire.

Posté le 2 février 2011