PEINES D’AMOUR PERDUES

WILLIAM SHAKESPEARE

8€ à 32€

- SALLE PIERRE BRASSEUR -


PEINES D’AMOUR PERDUES

  • WILLIAM SHAKESPEARE
  • du 04 au 06 Mars 2010
  • à 20h30
  • à 19h30 - Jeudi 04
  • Durée estimée : 2h30

Création

  • Traduction Jean-Michel DEPRATS
  • Mise en Scène Gilles BOUILLON
  • Avec Alice Benoit, Hélène Stadnicki, Claire Théodoly, Bertrand Fieret, Gaëtan Guérin, Xavier Guittet, Florian Haas, Antoine Sastre [distribution en cours]
  • Dramaturgie Bernard Pico
  • Scénographie Nathalie Holt
  • Costumes Marc Anselmi
  • Lumière Michel Theuil
  • Musique Alain Bruel
  • Construction du décor réalisée par l’équipe technique du CDR de Tours
  • Production Centre Dramatique Régional de Tours , avec le soutien de la DRAC Centre et de la Région Centre (Jeune Théâtre en Région Centre)

L’HISTOIRE
Quatre princes, hommes de goût et de culture quittent le pouvoir et le siècle pour se consacrer à la gloire de l’étude et à la méditation : dans leur bucolique retraite, ils font serment de renoncer au monde et à ses plaisirs, surtout, vanité des vanités, à ceux de l’Amour. L’arrivée de quatre princesses a vite fait de jeter le trouble chez nos ermites laïcs, d’enflammer leur désir des femmes, les contraignant à parjurer leur serment, à masquer leur vérité et à se donner toutes les "peines" du monde pour se faire aimer des princesses, elles-mêmes, par amour-propre, prises au jeu des déguisements et des masques.

CE QU’ILS EN DISENT
Pour Peter Ackroyd, le biographe de Shakespeare, "Peines d’amour perdues est un opéra-bouffe avant la lettre ; son extravagance, sa sensualité, son flot constant d’inventivité, sa richesse... C’est l’une des pièces les plus brillantes jamais écrites." C’est au théâtre que la réussite de Peines d’amour perdues se doit d’être périodiquement redécouverte dans sa fraîcheur, sa profondeur, sa subtilité et son efficacité. A la scène rien ne s’interpose plus entre un texte qui brille de tous ses feux, un rythme qui emporte sans défaillance, et tous les charmes d’une confrontation chorégraphiée entre nature rustique et vanité intellectuelle de la cour, entre comédie romanesque et farce.
- Gilles Bouillon -

Un thème : l’amour, la seule émotion sans laquelle il n’y a pas de comédie romanesque, genre que Shakespeare s’amuse à retourner comme un gant : cette émotion, dès le début de la pièce, est dénoncée au nom d’un idéal humaniste. A travers les jeux de l’amour et les manoeuvres de la séduction, c’est à une quête de la vérité que nous convie ici Shakespeare. La vérité derrière le masque, la vérité au-delà des apparences, un questionnement qui marquera de son empreinte toute son oeuvre. Le théâtre ne saurait se penser sans se mettre en scène. Le spectacle dans le spectacle fait son entrée sur la scène shakespearienne, il ne la quittera plus. L’illusionniste du théâtre donne, pour le plus grand plaisir du public, le spectacle de tours de passe-passe ratés, la joie insolente du fiasco. Au moment où la fin conventionnelle devient inévitable, apparaît un messager de mort. Douche écossaise, l’amour passe par le masque et par le deuil, la joie et la mélancolie. Sur les couleurs de la comédie, l’ombre de la mort. La soudaine indécence avec laquelle la mort saisit le vif.
- Bernard Pico -

Posté le 4 mars 2010