THEATRE CONTEMPORAIN

8€ à 35€

- SALLE PIERRE BRASSEUR -


TATOUAGE
Théâtre Contemporain

  • du Mercredi 04 au Vendredi 06 Mai 2011
  • à 20h30
  • à 19h30 - Jeudi 05/05/2011
  • Durée : 1h20

TATOUAGE

  • Texte et mise en scène • Alfredo Arias
  • Traduit de l’espagnol par • René de Ceccatty

Avec

  • Alfredo Arias
  • Carlos Casella
  • Sandra Guida
  • Alejandra Radano
  • Marcos Montes
  • Costumes • Pablo Ramirez
  • Son • Julius Tessarech
  • Lumière • Patrick Debarbat
  • Arrangements musicaux • Diego Vila
  • Accessoires • Larry Hager
  • Production • Groupe TSE, Théâtre du Rond-Point - Paris

L’HISTOIRE
Cette pièce musicale retrace les épisodes rocambolesques et douloureux de la vie de Miguel de Molina, né dans une famille modeste en Espagne. Miguelito va quitter le foyer maternel pour devenir boniche de bordels. Entre les prostituées et les toréros, il apprendra l’art de divertir et de chanter. Ce qui le conduira tout naturellement sous les projecteurs.

CE QU’ILS EN DISENT
C’est en lisant les Mémoires de Miguel de Molina, chanteur espagnol, que j’ai ressenti l’urgence de faire connaître la vie tortueuse de cet artiste. Persécuté par le régime franquiste, il quitte son pays pour un long exil qui le conduit jusqu’en Argentine. Il y rencontre Eva Peròn, femme du dictateur argentin, qui lui donne refuge. Ces dialogues, émaillés de musiques et chansons, font revivre ces deux marginaux, lumineux et uniques, qui ont défié l’Histoire avec les armes de la représentation théâtrale : lui avec celles qui sont propres à la scène et elle avec celles des coulisses du pouvoir.
Alfredo Arias

CE QU’ILS EN PENSENT
Un double programme : Trois Tangos avec couple de danseurs parfaits et des artistes hyperdoués qui reviennent pour certains dans Tatouage, chef-d’oeuvre bref dans lequel l’acteur Arias déploie son art singulier de conteur et d’interprète. Il y a là une grâce, un charme vénéneux, un mystère diffus, un humour cristallin qui renouent avec le tout jeune artiste qui montait Eva Peròn, Luxe et autres folies avec sa bande. Aux saluts, c’est un triomphe... et sous les paupières bleues, c’est un peu le regard de Buster Keaton qui nous effleure.
Armelle Héliot, Le Figaro

Dans cette joyeuse et mélancolique revue, qui tient du music-hall, Arias fait revivre et se rejoindre deux destins historiques, excentriques et tragiques : celui d’un grand chanteur espagnol homosexuel qui fut la cible des franquistes avant de se réfugier en Argentine, Miguel de Molina, et celui d’Eva Peròn. Leur complicité dans la marginalité et la damnation que nous montre Arias qui, par des artifices esthétiques d’une extravagance théâtralité, crée entre les deux personnages des effets miroirs savoureux, auxquels la danse, la musique et le chant ajoutent un parfum étourdissant. Quatre formidables artistes argentins, acteurs, chanteurs et danseurs entourent Arias, tendre figure de clown triste, dans cette fantasmagorie délirante et terriblement provocatrice, hymne baroque à la liberté et à la transgression, et une grâce passe, à laquelle aucune prévention ne peut résister, parce que c’est sincère, douloureux, drôle... et merveilleux.
Philippe Tesson, Le Figaro Magazine

C’est dans la même verve que Mortadella qu’Arias mène Tatouage. Alfredo Arias est un écorché, il écorche, et utilise les armes appropriées : le tango, par exemple. Dans leur grande élégance, les acteurs chantent. Des tangos, des chansons populaires espagnoles, de la nueva-trova cubaine, un zeste de Caetano Veloso, du music-hall américain et, évidemment, du Bowie en habit disco à paillettes.
Véronique Mortaigne, Le Monde

Visage inquiétant grimé de blanc, corps de mime, Arias dédouble son personnage (avec deux chanteurs impeccables) sur une musique de Diego Vila. Toute sa distribution, née à Buenos Aires, possède l’énergie qui sied au music-hall. On craque pour cet insolent et mélancolique Tatouage, charmant pavé dans la mare des bien-pensants.
Odile Quirot, Le Nouvel Observateur

Spectacle diablement épicé, conçu par Alfredo Arias, Tatouage est un face-à-face politico-artistique entre mémoires historiques, tango et gay folklore hispano-argentin. Arias et ses acteurs-chanteurs débridés lorgnent à la fois sur l’esthétique cabaret, la stylisation sud-américaine et le grand rituel nô. Cet éclectisme est mené avec une enchanteresse maestria. Alfredo Arias est parvenu au sommet de son art : clown blanc et auguste, masculin et féminin, drôle et tragique, phénoménal Monsieur Loyal...
Fabienne Pascaud, Télérama

Location
Tél. 04 93 13 90 90
Sur place, par téléphone ou sur le site www.tnn.fr
Prix des places de 8€ à 35€

Posté le 4 mai 2011