Le Cirque Précaire met en scène un personnage désabusé, hésitant, et des objets improbables,
(scie, feuille de papier, hélices, toupies géantes, faux, bilboquets...) ; dans le cadre intime de la petite piste sur un air de violoncelle, se jouent les interrogations loufoques de sa vie : « si on vivait une seule journée comme le papillon, aurait-on le temps d’être méchant ?... »
Les hétéroclites objets et le manipulateur retrouvent ensemble les lois fondamentales qui régissent la Terre : la gravité, l’air en mouvement, la couleur, l’équilibre... histoire de se jouer des perceptions, d’altérer les repères. Mais qui est finalement objet ? Alter(s) ego(s) solidaires, ils dressent un inventaire à la Prévert, un regard léger, poétique et aussi cruel sur notre monde... Une fresque de l’absurdité de la vie.
Seul en piste, Julien Candy et sa robe de derviche évoque le temps qui passe, le désir, la fragilité de la vie. Il nous invite à chercher avec lui la poésie et la folie du quotidien. Au bout d’une heure, on n’a pas vu le temps passer. On est juste ébouriffé. Minute, papillon !